Virevolte valse et vie
Le regard porté vers là bas, vers les vallée enivrantes de solitude.
Gavarnie s’efface sous les brumes.
La fraîcheur s’immisce au rythme de la soirée qui tombe. Je m’allonge, quelques frissons me parcourent. Je ferme les yeux afin d’emplir mes sens de tous ces parfums, de tous ces bruits. Au loin, quelques tintements de cloche se font entendre. Déjà, l’obscurité prend le pas et quelques abeilles retardataires filent sans s’occuper des fleurs qui tentent vainement de les envoûter.
Alors, j’ouvre la portière de mon gros 4X4, démarre mon énorme moteur diesel qui offre à la montagne quelques particules noirâtres supplémentaires et m’en retourne, non sans écraser quelques buissons, quelques faunes insectes, vers une route mieux fréquentée, mieux bitumée…
Je suis le roi de l’asphalte !