A genoux devant toi

A GENOUX DEVANT TOI

Les valeurs se meurent dans la désillusion
Ma croyance s’affaiblit face à tant d’abjection
Les porte-parole de ta crucifixion
Pactisent avec le diable et vivent la perversion.

Tous les dimanches, ils prêchent l’amour et la confiance
Le rapprochement des êtres, la si belle alliance
Qu’il faut suivre la voie sans crainte et sans méfiance.
Ils nous apportent la foi par leur âme et conscience.

A genoux face à toi avec abnégation
Ils prient et se libèrent par leurs confessions
Et l’enfant se rhabille sans comprendre les raisons
Qui poussent tous ces hommes à tant de perversion.

Tous les dimanches, ils chantent les saints, les innocents
La gloire de ton père, la gloire du tout puissant
Ils parlent du péché de l’enfer qui attend
Du chemin si facile qui nous mène à Satan.

Protégés par l’Église et par l’absolution
Ils donnent libre cours à leurs plus viles pulsions
Et ces enfants violés qu’ont-ils comme solution
A qui peuvent-ils parler de toute cette perversion ?

Tous les dimanches, le jour du grand pardon
Ils se joignent aux fidèles, le cœur à l’unisson
Pour expier les péchés qui vivent au plus profond
Pour faire taire les larmes de ces petits garçons.

Ce sont des cas à part, ils ne sont pas légion
Ces prêtres qui déshonorent leur propre religion
Et les autres qui se taisent par peur de l’opinion
Te salissent tout autant que par la perversion.

Michel

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Partout de part le monde,
Devant un fait immonde,
L’homme ferme les yeux
Fuyant les malheureux.

La faute inavouable
Du prêtre ou du notable,
En prière ou secret
Est murmure discret.

Pour crucifier la honte
Les genoux en escompte,
Ou la liasse d’argent
Font œuvre de régent.

Le 02-03-2007

Isabelle

Bienvenue dans un monde où la désillusion règne de plus en plus en maîtresse !
Ton texte... et la réponse d'Isabelle font comme un creux, un gouffre dans le ventre et l'espoir !