L ‘ENFER N’EST JAMAIS LOIN
Les croix gammées qui poussent dans leurs cerveaux noyés,
Gangrènent ce joli monde que je voulais t’offrir.
Ils sont minoritaires dites-vous, pourquoi donc en parler.
Ils l’ont toujours été, c’est bien cela le pire.
Nostalgiques d’une époque faite de feu et de sang.
Ils communient entre eux dans de grandes messes noires.
Ils attisent les peurs pour faire grossir les rangs
Ils ont même leur propre vision de l’Histoire
Qui a mis dans leur cœur cette surdose de haine ?
Pourquoi se nourrissent-ils d’une si grande violence ?
A voir ces êtres immondes, j’ai presque de la peine.
Mais on ne peut pardonner leur si vile alliance.
Il en faudrait si peu pour qu’ils reprennent le flambeau
Recréer les horreurs, la terreur, de l’occupation.
L’insécurité, la misère, le chômage leur servent de terreau.
Où germe leurs idées du pouvoir et de la soumission.
J’ai peur qu’un jour de grisaille, tu croises dans les rues,
Cette horde de barbares, défilant sous les saluts nazis
Alors, racontons, filmons, chantons faisons toujours plus
Pour que reste en nos mémoires le mal qu’ils ont commis.
A voir ces êtres vivre, je me pose des questions.
Notre mère Marie, a-t-elle vraiment vécu ?
Dieu le père, n’est-il qu’une illusion ?
Mais mon cœur sait que l’amour a vaincu.
Suivreletoile
Bordeaux, le 26 juillet 2002
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