1° sujet...

Comme prévue, un premier sujet sur lequel chacun va pouvoir bosser
Frissonnante, Rose regardait le ferry s'enfoncer dans la brume, ce matin où la tiédeur rivalisait avec l'humidité. Une voix, rude, la sortit de sa torpeur. Une voix masculine...

- Pardon ? fit-elle.
- Je disais....
Un coup de corne de brume engloutit la fin de sa phrase...

Alors, maintenant, à vous de jouer !

Frissonnante, Rose regardait le ferry s'enfoncer dans la brume, ce matin où la tiédeur rivalisait avec l'humidité. Une voix, rude, la sortit de sa torpeur. Une voix masculine...

- Pardon ? fit-elle.
- Je disais....
Un coup de corne de brume engloutit la fin de sa phrase...

Un large sourire éclaira le visage de Rose que ce genre de situation amusait infiniment. Elle reprit sur un ton plus sérieux:

- Vous disiez donc ?

Frissonnante, Rose regardait le ferry s'enfoncer dans la brume, ce matin où la tiédeur rivalisait avec l'humidité. Une voix, rude, la sortit de sa torpeur. Une voix masculine...

- Pardon ? fit-elle.
- Je disais....
Un coup de corne de brume engloutit la fin de sa phrase...

Un large sourire éclaira le visage de Rose que ce genre de situation amusait infiniment. Elle reprit sur un ton plus sérieux:

- Vous disiez donc ?
l'homme apparu : massif, engoncé dans son manteau, les épaules rentrées, le chapeau enfoncé jusqu'au yeux. Il aurait été presqu'inquiétant s'il n'y avait eu cette petite lueur d'ironie ...

Rose pensa qu'il devait être grec, ses yeux noirs, le nez busqué... et puis, cet accent... Cet homme semblait plein de charme. Mais, au loin, sur le ferry, partait l'homme qu'elle avait tant aimé, qui la quittait pour un ailleurs. Désormais, elle vivrait sans lui. Désormais, elle serait seule.

Elle essaya de sortir de son chagrin pour se remettre dans la vie. Elle ne voulait pas penser qu'elle allait devenir vide cette vie qu'il avait si bien remplit de ses rires et de ses colères. Elle ne voulait pas pleurer....

Désormais, sa vie elle la voyait à l'image de ce temps brumeux, mais le soleil finit toujours pas dissiper cette impression et cette sensation de ne frôler que des fantômes.
Il y a une lumière après chaque tunnel, et pourquoi ne pas sauter dans ce ferry ? Il fallait qu'elle fasse quelquechose et le jour ne faisait que débuter. Suivre ses pulsions et ses instincts, elle n'avait été jusqu'à présent que raison et sagesse.

Allez hop !

Elle sortit de ses pensées en voyant l'homme de tout à l'heure qui la regardait avec un air toujours aussi amusé. Elle décida tout d'un coup que son avenir serait sur cette ile. Fini le vague à l'âme. Elle sourit à son avenir. Déjà, elle se sentait mieux. Bien sûr, tout ceci lui semblait encore vague, mais elle savait qu'elle s'approchait du bonheur. Quand tout à coup,

et bien qu'elle se sentait encore au creux de la vague, avec l'esprit vaguement brumeux qu'elle se décida. Elle allait vaincre sa timidité et engager la conversation avec cet homme au profil grec, à la bouche généreuse. C'est en tournant la tête dans sa direction qu'il lui fit un merveilleux sourire, personne ne lui avait adressé jamais un pareil sourire, il ouvrit grand ses bras et s'avança vers elle. Alors qu'elle faisait un timide pas dans sa direction, elle sentit un souffle derrière elle, une jeune amazone, légère et aérienne se précipita dans les bras largement ouvert de l'homme et se blottit contre son épaule.

Gênée, Rose baissa la tête et fixa la pointe de ses chaussures...

Mais qu'est ce qu'elle avait imaginé ??? que ces bras grands ouverts étaient pour elle ?
- que tu es sotte ma fille se maurigéna-t-elle
Elle se retourna et repartie vers la ville. Ses bruits la rendait vivante et si elle allait voir son frère ? elle l'avait négligé ces temps ci et puis il lui offrirait surement quelque chose de chaud à boire qui la réconforterait.

Mais elle ne pouvait détacher ses pensées de l'homme qu'elle avait tant aimé. L'homme qui partagea trois années de sa vie et qui se dirigeait maintenant vers cette autre femme.
Maud laissa couler une larme, d'autres étaient en embuscade. "Ne pas pleurer", se dit-elle. "Un de perdu, dix...Quelle réflexion idiote!".
Elle avançait lentement vers la demeure de son frère. Ses bras pendaient le long du corps, fatigués à l'idée de ne plus jamais pouvoir le serrer contre elle. Ses yeux fuyaient les couples qui se balladaient ça et là, à l'aube de son désespoir, au crépuscule d'un amour parti dans les jupons de cette autre femme...

Comme dans un rêve, elle était arrivée chez son frère. Elle frappait à la portemaintenant. Ce n'est pas son frère qui lui ouvrit mais une jolie femme qu'elle ne connaissait pas. C'était sûrement cette femme dont

dont il lui avait parlé l'autre jour.
Elle n'était pas belle à proprement parler, jolie surement, mais surtout pleine de charme. Ses cheveux courts, bouclés et noir de jais lui donnaient l'air d'une jeune fille.
-Oui dit-elle d'une voix chantante et intérrogative.....
-Maud, je suis sa soeur....
-entrez donc, il n'est pas encore rentré mais il ne va pas tarder....
Le désespoir m'envahit soudain, je me sentais encore plus seule. Alors je m'enfuie.....

Alors, elle s'enfouit vers le jardin en pleurant.
"Que vous arrive-t-il?", demanda l'amie de son frère.
Elle ne sut pas répondre tout de suite. Il lui fallait d'abord sécher ses larmes, trouver la force d'esquisser un petit sourire.
"Non, ce n'est rien", dit-elle d'une petite voix presque muette.
"Puis-je attendre mon Luc à l'intérieur?". "Heu, Luc..". Elle venait de se rendre compte de sa bafouille et...

à ce moment là un oiseau se mit à piailler, un petit rouge-gorge avec une drôle de petite voix qui faisait écho à la sienne. Pourquoi eut-elle envie de rire tout d'un coup ?
c'était sans doute l'ennervement de la journée, de cette série de quiproquos